Dans une maison isolée en pleine forêt, une femme élève seule ses jumeaux âgés d’une dizaine d’années, Nolan et Samuel. Quotidiennement, tous trois sortent à la recherche de quelque bête à chasser, non sans auparavant s’être enroulés dans de robustes cordes qui les retiennent attachés à leur demeure. La mère a bien mis en garde ses enfants : sans ces liens, ils courent le danger d’être attaqués par des esprits maléfiques qui hantent les bois et toute dérogation à cette règle sera sévèrement punie. La nourriture se faisant de plus en plus rare, le désir des garçons de prendre des risques conduit à un accident à la suite d’une dispute où leurs attaches sont rompues. Sauvés in extremis par leur mère, ils réussissent à regagner leur maison en échappant aux poursuivants qu’elle seule peut voir.

Le fragile équilibre d’une famille vivant recluse au cœur d’une forêt inhospitalière est bouleversé lorsque l’un des enfants remet en question la menace surnaturelle sur laquelle repose toute l’organisation du quotidien. Le récit baigne dans un climat de danger horrifique induit par la peur que la mère communique à ses fils. Celle-ci se traduit à l’écran par des apparitions de spectres hargneux semblant surgis d’outre-tombe et des visions cauchemardesques de corps mutilés ou à l’état de putréfaction. Quelques éléments de violence, dont un suicide, s’ajoutent à l’ensemble.